SUR LES AILES DU TEMPS.
On volerait, au dessus des océans.
On frôlerait, carresserait, les nuages,
On passerait, repasserait, en bon présage.
On serait, là, protection de tous les instants
On parcourrait, en sifflant avec le vent
les étendues vierges, de tous les continents.
On grimperait, en farandole, vers le firmament
retrouver, ceux, qui nous ont quittés, il y a quelques temps.
On danserait, chanterait, comme des bébés,
qui, sans soucis, sont toujours plein de gaîeté,
On pourrait, de nos rêves, illuminer,
colorer, d'un arc en ciel, les instants passés.
Mamiemyope. 29.02.08